Sûrement bu trop jeune. Et pourtant, quel plaisir ! Servi légèrement frais, on était sur une gamme de fruits rouges mûrs, affriolants. La bouche était pleine d'allant. Aucune agressivité tannique, au contraire. Des tanins bien intégrés. La dureté des tanins du pinot noir alsacien est un problème récurrent, surtout depuis qu'on extrait à la bourguignonne. Hors, ici, tout était soyeux . L'impression de croquer une cerise burlat ultra mûre.

Contexte : Fronholz est un lieu-dit du Bas-Rhin (67), qui est donc au nord du Haut-Rhin (68). Son dossier de candidature au classement des Grands Crus a été refusé dans les années 80. Motifs invoqués : manque d'antériorité et trop de diversité dans l'exposition et les sols. Il est vrai qu'avant qu'André Ostertag n'exploite ses coteaux, Fronholz est alors totalement inconnu. Maintenant, c'est un nom recherché des amateurs. Il est question qu'il soit reclassé en 1er cru. Affaire à suivre...

Cette année : Année à faibles rendements, comme à peu près partout dans le vignoble français cette année là. Mais en revanche, superbe état sanitaire et très belles maturités. Évidentes dans ce pinot noir.

Prix de la bouteille au restaurant : Autour de 78 euros

Quand le boire : En 2017, déjà délicieux mais certainement un bon potentiel de garde. Devrait durer et donner du plaisir au moins jusqu'en 2025

Avec quoi le boire : A peu près ce que l'on veut. Ce n'est pas un vin figé. Il devrait s’accommoder facilement de votre plat

Lieu de dégustation : ,

Dégusté par : Linda Grabe le 15 Mai 2017

Si vous souhaitez en savoir plus sur le Fronholz, vous pouvez lire cette page des vignerons indépendants

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